La végétalité ou l’état d’être d’une plante.
Héritage dont nous mesurons la valeur chaque jour. C’est bien un compagnonnage, voire une symbiose que notre histoire commune avec la vigne.
De la préçision : notre travail sur le végétal s’effectue exclusivement à la main.
La taille peut se faire de décembre à mars. Elle est dite “douce”, s’incluant dans les particularités physiologiques de la plante. Aller dans son sens, présumer sa végétalité.
Suivant la taille, la vigne met ses bourgeons en avril. Dès qu’ils sont bien distincts, l‘ébourgeonnage peut commencer.
Il s’agit de sélectionner les bourgeons suivant le projet du tailleur, de soutenir son action. En effet, plus la plante a été restreinte par la taille (en vue d’une petite production qualitative par exemple), plus la plante va compenser en doublant les sorties de bourgeons.
Mécanisme de survie pour elle, certes. Mais assurément une surcharge de ramure et de raisin sur un petit espace.
Si l’on n’ébourgeonne pas, l’entassement de végétation favorisera l’arrivée de maladie sur feuille et sur vendange.
Donc dans le but d’un vin qualitatif, cette pratique est essentielle. A moins de tripler les doses de produits… Mais il y aura toujours une forte incertitude sur la charge de raisin, donc la qualité de la maturité et de l’état sanitaire.
Un viticulteur moderniste fera plusieurs passages de traitement en tracteur, contre des heures de précision à pied. Nous devons être 2 % de la profession à ébourgeonner…
C’est pourtant la clé d’un raisin de grande qualité. Faut-il être persuadé que le travail de cave n’est point miraculeux.
La récolte, toujours à la main comme ci-contre.
Le raisin parcourra une distance de 500 mètres maximum de la plante à la cuve.
Il passera sur table de tri afin de retirer insectes et infloressances.
Si dessous vendange fraichement arrivée dans la cuve.
La mousse , ce sont les levures qui respirent.